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L'histoire.C’est la légende indienne du Râmâyana qui a inspiré le magnifique conte que nous offrent l’auteur à succès Deepak Chopra et le réalisateur Shekhar Kapur.Fidèles au mythe d’origine, ils ont souhaité montrer que l’idéal représenté à travers cette épopée a aussi un sens dans nos sociétés modernes.C’est donc dans le cadre d’un avenir apocalyptique où les humains combattent les hordes de Nark, un continent régi par le démon Ravana, que le prince Râma, pourtant rejeté par les siens, et investi de la mission de protéger l’humanité. Râmâyan 3392 ap J.C. suit la quête personnelle d’un homme qui, au travers d’un voyage initiatique, découvre le sens de son existence.Qu'en pensez?Rama,héritier banni pour avoir préféré cèder du terrain que de plutôt sacrifier une partie de son peuple, est retrouvé par son frère à la mort de leur père. Hélas leur royaume est définitivement perdu mais Rama n'en a cure. Le sage qui accompagne Laksham n'est autre que l'un des sept voyants et il est là pour prévenir Rama qu'il est le seul espoir de l'humanité, il est l'élu des dieux pour combattre et anéantir le mal...Vous constatez par ce bref résumé que nous sommes dans de l'héroïc-fantasy pour jus. Mais Ramayan véhicule également de grandes valeurs morales et écologiques.Pour moi il n'y a vraiment aucune comparaison, même dans des thèmes comme le fantastique pourtant énormément développé dans le franco-belge, les ricains restent un cran au-dessus, de part la force de leur découpage et de leur encrage. Dans cet album, de par les dessins, on ressent une réelle violence dans les combats et une vraie douceur dans d'autres passages et cela je ne le ressents que très rarement dans le franco-belge.
L'histoire.New York, futur proche. "S" est détective et accro au heavy liquid, une substance à la fois drogue et matériau, rarissime et semblable à du chrome.Chargé de rassembler une énorme quantité de heavy liquid par un riche et anonyme collectionneur d'art, "S" est poursuivi par un gang de tueurs sanguinaires.Le collectionneur lui demande également de retrouver la plus grande artiste de l'époque. Une femme que "S" a très bien connue. Elle devra faire du heavy liquid son chef d'oeuvre."S" est dès lors engagé dans la course la plus dangereuse de sa vie, pris en étau par son métier et son histoire personnelle.Qu'en pensez?Le 27 juin, je vous chroniquais le chef d'oeuvre de Paul Pope intitulé "100%". Le 8 août, je m'attaquais à son excellent "Batman Year 100". Aujourd'hui, je vous propose "Heavy Liquid".Des 3 titres, celui-ci ferme le tiercé, il faut dire que 100% est tellement bon qu'il est difficilement comparable. Heavy liquid est un thriller urbain d'anticipation, avec la pointe de délire psychédélique tellement chère à Paul Pope. Les albums de ce dernier sont toujours bien tranchés dans un monde tellement réel et pourtant assez déjanté. Les oeuvres de Pope ne peuvent laisser indifférent et ce que j'aime particulièrement chez lui, hormis son graphisme bien à lui, ultra dynamique, c'est la psychologie des personnages. Ceux-ci ont un réel vécu, des sentiments et un caractère fort qui nous donnent l'impression de vivre dans l'histoire. Donc pour moi, une fois de plus cela aura été un grand moment de lecture même si 100% reste ma référence.
Il ne fait pas bon être dessinateur de comics en cette année 2008. Après Stéphane Peru et Michael Turner, c'est maintenant un autre géant qui s'en va, en la personne de Carlos Méglia. Je vais finir par croire que les liens de mon site sont maudits, ce sont toutes mes références qui disparaissent.
Il y a un mois encore, je chroniquais le dernier album de Carlos Meglia, "Red Song", en voici un extrait "Trève de bavardage, ne nous posons pas la question de savoir à qui s'adresse cet album et parlons plutôt des impressions. Comme beaucoup le savent, je suis un admirateur de Meglia, que je classe auprès des Ramos, Munuera et autres Herrera...Donc graphiquement, moi, j'ai vraiment accroché, je trouve le dessin et les couleurs très puissant. Grâce à ce talent graphique, j'ai plongé dans l'histoire que je trouve très divertissante, elle permet de s'évader, d'oublier et de prendre plaisir...en fait tout ce que l'on demande à une BD."
Que rajouter de plus, si ce n'est: Merci Monsieur Meglia pour tout le bonheur que vous nous avez donné.
