mardi 24 février 2009

Batman - Joker (DC Icons - Panini)















L'histoire:

Après s’être intéressé à la némésis de Superman dans Lex Luthor : Man of Steel, le duo Brian Azzarello (100 Bullets, il a récemment œuvré avec Jim Lee sur la saga Pour Demain) et Lee Bermejo (Lex Luthor : Man of Steel, nombre de couvertures d’Hellblazer) s’occupent du plus dangereux adversaire de Batman, le Joker.

De retour d’un de ses (nombreux) séjours à l’asile d’Arkham, le Joker trouve la ville divisée entre les gangsters classiques et les super-vilains costumés, ce qui ne lui convient absolument pas puisqu’il veut régner seul. Un Joker plus sombre et dérangeant que jamais dans la meilleure histoire qui lui ait été consacrée depuis The Killing Joke d’Alan Moore !

L'avis de L'Antre du Comics:

CARAMBA !!! Mettez-vous lunettes de soleil parce que vous allez être éblouis. Lee Bermejo nous en met plein la vue mais en plus il est soutenu par un excellent scénario signé Brian Azzarello.

Un DC Icons entièrement consacré au Joker. Il était temps. Et quand le Joker revient à Gotham c'est pour reprendre son territoire. Les méchants et autres super-vilains n'ont qu'à bien se tenir. Toutes les grandes figures de la série Batman sont au rendez-vous et superbement croquées par l'extrêmement talentueux Bermejo, à savoir Pile-ou-Face, le Pingouin, le Sphinx, Harley Quinn, Killer Croc, sans oublier Batman.

Les medecins d'Arkham ont-ils bien fait de libérer le Joker? Est-il vraiment guéri de sa folie? Gotham est-il en danger? Découvrez toutes les réponses dans cet album monumental.

En passant, je tiens à féliciter le jury des oscars qui a élu Heath Ledger comme meilleur second rôle. (Quoique qu'aux vues du film, je pense qu'il avait le premier rôle)

Merci Heath pour cet ultime chef d'oeuvre.

100 Bullets #7 (100% Vertigo - Panini)









L'histoire:

Septième opus d’une série maintes fois primées par les Eisner Awards. Cette fois encore, l’Agent Graves va confier un de ses fameux attachés-cases contenant une arme banalisée, cent cartouches et l’assurance de pouvoir éliminer en toute impunité une personne qui le mériterait. Mais l’heureux bénéficiaire est lié au Trust et donc au passé de Graves et de son ancienne équipe, les Minutemen…

L'avis de L'Antre du Comics:

L'accident de Milo Garret n'en serait peut-être pas un? C'est du moins ce que les preuves de la malette, amenée par l'Agent Graves, révèlent. Sa rencontre plutôt corcée avec son pare-brise n'est pas un simple hasard, mais bien le résultat d'un énorme traffic d'art dont Milo savait peut-être un peu trop.

Garret est un privé et il a du flair. Toutes ces preuves lui paraissent bien trop évidente et il va fouiner beaucoup plus profond, quitte à s'enfoncer dans le marécage.

Difficile de cerner qui manipule qui? Graves n'est peut-être pas aussi blanc qu'il n'y paraît. Lui aussi a peut-être des intérêts dans l'histoire. C'est justement tout l'intérêt de cette série. Chaque partie vous paraît totalement indépendente, une enquête avec une résolution mais les retombées apparaissent parfois bien plus tard et tout finit par s'entrecouper. Méfiez-vous donc! Même si vous pensez avoir clôturer l'enquête, les répercussions sont infinies. Pour exemple, un évènement de cet album fait référence à l'un des premiers contrats de Graves.

J'adore cette série très noire qui sent le pourri, la transpiration, la bière et la fumée de cigarette...Eduardo Risso est le dessinateur idéal pour ce style de polar, tellement sa maîtrise des contrastes de noir est grandiose et ses applats d'encrage donnent des effets style "négatifs de photos".

Série à retrouver dans toutes les bibliothèques regroupant les chefs d'oeuvre de la littérature polar et série noire.