L'histoire:
Lorsque 43 enfants naissent de femmes qui ne montraient aucun signe de grossesse, Sir Reginald Hargreeves en adopte sept dans l'espoir de sauver l'humanité. Les enfants grandissent, leurs exploits au sein de l'Academy se succèdent, comme les crises familiales... jusqu'à la dissolution du groupe. Les années passent avant que les membres de cette famille dysfonctionnelle se retrouvent autour de la tombe de leur père adoptif et se déchirent à nouveau.
L'avis de L'Antre du Comics:
Voilà un album que j'attendais avec impatience. De nombreux bons échos, un Eisner Award de "La meilleure nouvelle série 2008", bref tout pour nous allécher...
Et bien j'avoue que le sentiment qui me reste est "déception". En effet, je trouve la série mal amenée, comme s'il n'y avait pas de début. Il n'y a pas de présentation des personnages, on ne nous expose pas les pouvoirs de chacun, on ne s'y retrouve pas vraiment, et tout au long de la lecture, on ne se souvient plus bien de qui est qui. Après lecture, ne me demandez pas les noms des héros et leurs aptitudes, je suis incapable de tous les citer et pourtant il n'y en a pas tant que cela.
J'ai vraiment du m'accrocher et me forcer à finir cet album qui manque cruellement de rythme et surtout d'un fil conducteur qui donne envie de tourner les pages. Je crois que je peux résumer l'histoire de Umbrella Academy, qui fait tout de même plus de 150 pages, en deux lignes. De plus quand je lis l'évolution de la création de la série, cela ne m'étonne guerre. Le scénariste avait une idée de personnages mais il a mis des années à les développer et je pense qu'en fait il lui manquait l'histoire dans laquelle les faire jouer.
Côté dessin, une nette influence de Mike Mignola, mais n'est pas le maître qui veut.
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